Début février, Lorène Itier a été élue Miss Excellence Auvergne 2020. La jeune femme de 23 ans originaire de Nonette-Orsonnette, près d'Issoire, dans le Puy-de-Dôme, est une habituée des concours de beauté et se prépare actuellement au prochain. Peu importe les critiques et les préjugés.
Aux questions, Lorène Itier répond sans détour. Les critiques sur les Miss ? "Ca m'est égal. Je n'en reçois pas beaucoup et puis, de toute façon, je fais ce qui me plait", lâche-t-elle. Et cela fait six ans, cinq concours de beauté et presque autant de couronnes et d'écharpes que ça dure ! Alors, on lui a demandé son avis sur les idées reçues les plus souvent entendues à ce sujet.
Préjugé n°1 : "Ce n'est pas représentatif de toutes les femmes"Miss Auvergne ou Miss Excellence : les conditions de recrutement sont quasiment identiques. Mesurer au minimum 1,70 mètre sans talons, être photogénique, à l'aise devant la caméra, âgée de moins de 26 ans, ne pas avoir d'enfants... Tout le monde n'y correspond pas !
"C'est obligé de mettre des critères pour sélectionner. Mais ça ne veut pas dire que toutes les femmes ne peuvent pas être représentées dans un concours de beauté. Il existe aussi des compétitions rien que pour celles qui sont un peu plus rondes ou qui sont tatouées, par exemple. Toutes peuvent prétendre à un titre !"
Miss Auvergne, Miss Excellence, Miss Curvy, Miss Ink... Comment s'y retrouver dans la jungle des concours de beauté (octobre 2019)
Préjugé n°2 : "Les Miss sont nunuches"
A chaque fois, les candidates doivent passer des tests de culture générale. "Si l'on ne sait pas répondre aux questions, on ne va même pas aux élections régionales ! Il n'y a pas que la beauté qui compte. Nous sommes aussi jugées sur nos connaissances, la façon dont on s'exprime en public", détaille la jeune femme.
Lorène Itier était sélectionnée pour participer à Miss Auvergne en septembre 2019.
Le questionnaire porte sur l'actualité, sur des faits historiques ou encore sur la région. "Une fois, ils demandaient combien il y a de volcans en Auvergne. Une autre, la hauteur du puy de Dôme. J'en ai aussi eu sur les élections présidentielles aux Etats-Unis... Il faut un peu le travailler avant quand même."
Préjugé n°3 : "Les candidates sont toujours au régime"
"On ne nous impose rien", assure Lorène Itier qui explique ne faire aucune activité physique pour entretenir sa ligne. Et à propos de l'obligation d'être célibataire pour candidater, elle répond : "Ce n'est pas vraiment une interdiction. Je suis moi-même en couple et cela ne m'a pas empêché d'être prise. Je pense que c'est seulement qu'il faut éviter de le montrer. Je ne sais pas vraiment pourquoi..."
Préjugé n°5 : "Les Miss sont couvertes de cadeaux"C'est plutôt vrai et Lorène Itier ne le cache pas.
On reçoit beaucoup de cadeaux de partenaires, j'ai été assez surprise ! Il m'est arrivé de faire des shooting photos et de pouvoir garder les habits à la fin. Par contre, je ne gagne pas d'argent pour mes activités de Miss.A Montluçon, en octobre 2019. Photo d'archives Florian Salesse
Des marques la sollicitent parfois pour parler de l'un de leur produit sur les réseaux sociaux. Récemment, une boutique d'Issoire l'a contactée pour faire la promotion de bagages. Elle les utilisera lors de son prochain déplacement, le 24 avril, en Alsace, où elle participera à la finale nationale de Miss Excellence.
Lisa Douard