Un peu plus de 20.000 personnes ont reçu à ce jour au moins une première injection d’un vaccin contre le Covid-19 dans l’Allier. C’est le chiffre à retenir de la visite de Marie-Françoise Lecaillon, préfète de l’Allier, au centre de vaccination d’Athanor, à Montluçon, mercredi 17 février.
30 % des plus de 75 ans ont reçu leur première injectionC’est le public prioritaire depuis le 27 décembre 2020, qui marque le début de la vaccination contre le Covid-19 en France.
Dans l’Allier, 30 % des plus de 75 ans ont déjà bénéficié d’une dose de Pfizer-BioNTech ou Moderna. Cela représente environ 13.717 personnes, d’après un calcul basé sur les données de l’Insee du 16 février.
Sur l’ensemble de la population du département, le taux de couverture s’établit à 6 %, soit 20.279 personnes (338.988 au total). Il faudrait atteindre le seuil de 60 % au niveau national pour arriver à l’immunité collective.
Dépasser les 5.000 vaccinations par semaine« Actuellement dans l’Allier, nous sommes sur un rythme hebdomadaire de 3.900 doses. La semaine prochaine, nous passerons à 4.680. Courant mars, on espère dépasser les 5.000 », détaille Grégory Dolé, directeur de la délégation départementale de l’ARS (Agence régionale de santé).
Ce sont les données pour les produits Pfizer et Moderna, hors vaccin AstraZaneca. La semaine du 8 février, le centre hospitalier de Moulins, établissement pivot, a reçu 3.000 doses du troisième produit anglais, fléché vers les moins de 65 ans, professionnels de santé, de l’accompagnement des personnes âgées et sapeurs-pompiers. La préfère Marie-Françoise Lecaillon a visité le centre de vaccination de Montluçon, à Athanor, ce mercredi 17 février.
Deux autres centres en projetL’Allier compte six centres de vaccination : un à Montluçon, deux à Moulins, un à Vichy, un à Saint-Pourçain-sur-Sioule, ainsi que le dispositif mobile géré par le conseil départemental.
Deux autres projets sont « à l’étude, à Bourbon-l’Archambault et au Mayet-de-Montagne », ajoute la préfète Marie-Françoise Lecaillon, sans préciser de date de démarrage. « Il faut d’abord trouver une équipe de professionnels de santé volontaires. »
La stratégie est de renforcer les sites existants, avant d’en mettre d’autres en branle.
Pas de visibilité pour le grand publicC’est un engagement du président Macron, lors de son intervention télévisée du 2 février dernier : tous les adultes qui le souhaitent pourront être vaccinés avant la fin de l’été.
Sur le terrain, les acteurs n’ont pour l’heure aucune visibilité. « Chaque semaine, il y a des annonces complémentaires, et d’autres vaccins arrivent sur le marché », indique Grégory Dolé, qui représente l’ARS dans l’Allier.
Celui-ci rencontre tous les lundis après-midi les responsables des centres de vaccination. Inutile donc de chercher à prendre rendez-vous en ligne chaque jour, tant que les critères d’éligibilité ne seront pas élargis.
Les médecins de ville volontaires démarrent le 25 févrierLa seule échéance connue aujourd’hui est le démarrage, le 25 février, de la vaccination par les médecins de ville, sur la base du volontariat. Ils doivent s’inscrire auprès de leur officine de référence et obtenir des doses AstraZaneca. À administrer aux personnes entre 50 et 64 ans atteintes de comorbidités.
Au centre de vaccination de Vichy (Allier), ces soignants volontaires mobilisés au nom de « l'intérêt général »
Seher Turkmen seher.turkmen@centrefrance.com
