Ecouter un album d’Ashkidd, c’est se confronter à un véritable dilemme d’auditeur : être charmé par la beauté de ses confessions, sans savoir si la sensation ressentie est de la compassion ou une curiosité malsaine pour les peines sentimentales de ce rappeur.
C'est que L'Amour et la Violence est un premier long format à la fois planant et sombre, qui confirme, avec son hip-hop atmosphérique, que le Strasbourgeois est aussi loin des clichés virilistes qu'il est proche du sentimentalisme de Drake.