« On veut se faire entendre, On est là pour que l’on n’oublie pas la danse et la culture en général, souligne la prof à l’origine de cet “happening”, Anne Olivier Ledemazel. On est sacrifié en ce moment et beaucoup d’écoles de danse ne supporteront pas ce deuxième confinement. »
« Laissez-moi danser »Vêtues de noir, les danseuses, masquées, à bonne distance et avec l’attestation de déplacement dérogatoire dans la poche, avaient toutes accroché dans leur dos un message : « Laissez-moi danser », « Je suis artRiste », « Tous essentiels »… pouvait-on notamment lire.
« Je comprends la situation sanitaire et des protocoles avaient été mis en place dans les salles, mais pour nous, la danse c’est vital, c’est notre passion, on en a besoin », poursuit Anne Olivier Ledemazel.Les danseuses avaient toutes accroché dans leur dos un message.
Danser par écrans interposésEt si la prof de Ballet studio propose, en ces temps de confinement, des cours en visio pour garder le lien avec ses élèves, elle ne peut toutefois se résoudre à transmettre sa passion par écrans interposés. Reste à savoir désormais quand les activités culturelles, jugées pour l’heure « non essentielles », pourront reprendre.« Je suis artRiste »...
Kevin Lastique