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Trump : la théorie la plus fumeuse entretenue

Hier un petit chariot rouge nous a emmené aux USA visiter une partie de la sphère complotiste qui braille depuis le 3 novembre au vol de l’élection présidentielle par les démocrates. Quand il ne voient pas des bulletins perdus partout, ils imaginent des tripatouillages électroniques et ceci même, c’est amusant, dans des Etats dirigés par des membres  du parti de Donald Trump qui doivent donc être des beaux masochistes ou des traîtres finis. Mais comme ils n’ont pas grand chose à se mettre sous la dent, ils ont dû inventer, ce qu’ils savent plutôt bien faire, ou puiser dans leur vieux catalogue de conspirateurs, pour en retrouver un bon, il est vrai. Un phénomène hors catégorie, que celui-là, car il a réussi à délester jadis le Pentagone de 30 millions de dollars, pour un bidule qui n’a jamais marché, mais dont nos fêlés du jour sont persuadés que c’est avec ça qu’aurait été volé cette élection… Allez donc comprendre ces abrutis !!! 

Le petit Napoléon texan du Tea Party

Notre avocate conspirationniste a envoyé en premier sa vidéo de charrette à bulletins au site Scorecard de Brandon Waltens, rappelez-vous (cf l’épisode précédent). Celui-là aussi mérite qu’on s’y attarde un peu.  Sur son CV, il indique être « né dans la République Socialiste de Californie » (un état démocrate), ce qui annonce vite sa couleur politique. Le site web est depuis en rade mais sa page Facebook toujours active (Ah, Facebook, toujours à la traîne !). Brandon y a fait un « livestream » le soir de l’élection. Ce qu’il a fait la veille le 2 novembre est plus intéressant : ce soir-là en effet il était en live sur Skype (ici à droite) avec… devinez qui ? James O’Keefe, de l’infâme Project Veritas, que je ne vous présente plus comme roi des coups tordus (ici à droite) !!! On suppose qu’ils n’ont pas parlé chiffons en effet : c’était pour discuter d’une grande opération de « ballot harvesting »  (collecte de bulletins) à San Antonio, Texas ou à Detroit … en l’occurrence ils parlaient d’une vidéo d’une dame ayant affirmé avoir reçu de l’argent pour voter (c’est l’exemple de la peine vieille et de ses 5 dollars, déjà décrite ici !!!). Brandon, activiste de droite bien réac, sorte de petit Napoléon local, ouvertement pro-life, inscrit au Republican Club of Austin (avec le pilote de dragster Dewayne Naumann également président du Texas Capital Area Chapter of the Association of the United States Army), il dirige aussi Empower Texans, qui s’affirme comme étant proche du Tea Party (encore !), c’est l’organisateur du Conservative Leaders Gala 2020 le 5 décembre prochain à Irving, et il se présente aussi comme un coupeur de cheveux en quatre dans un Etat resté certes rouge, mais qui est profondément divisé entre les conservateurs purs et les « évolutionnistes ».

Deux hommes opposés, deux républicains, le démontrent cette division en cours entre un parti républicain « classique » et une frange bouffée par le Tea Party : Charlie Geren, plus ouvert,et le bien plus réactionnaire gouverneur Dan Patrick. Ici on peut lire le différend procédurier qu’ont eu Walter et son associé Destin Sensky lorsque Geren leur a refusé leur lettre d’accréditation journalistique pour avoir soutenu financièrement (850 000 dollars en cinq ans) son concurrent le sénateur Dan Patrick, anti-homo, partisan des charter schools comme Betty DeVos et… Brandon Walter ou de l’hydroxychloroquine. Ce dernier, on s’en souvient est resté célèbre en mars dernier puis plus tard invité chez Tucker Carlson de Fox-News pour avoir dit que la priorité était à réouvrir les commerces et relancer l’industrie, quitte à voir des gens mourir, dont les plus âgés… auxquels il demandait donc de se sacrifier !!! « Et ce que j’ai dit quand j’étais avec vous cette nuit-là, il y a des choses plus importantes que de vivre. Et c’est sauver ce pays pour mes enfants et mes petits-enfants et sauver ce pays pour nous tous. Et je ne veux pas mourir, personne ne veut mourir, mais mec, nous devons prendre des risques et revenir dans le jeu, et remettre ce pays sur pied »... Des bloggeurs ou l’opposition démocrate avaient trouvé sa proposition ahurissante en effet. Entre la mort ou sauver l’économie, il préférait… mourir !!! Le dollar n’avait jamais autant été sanctifié !! 

Un Brandon Waltens qui se cache aussi derrière True Texas Project (soutenu par Julie McCarty, présidente du Tea-Party, on y revient !), un groupe qui soutient aussi ouvertement AllenWest, qui est aussi un cas d’école extraordinaire : c’est un noir  qui s’oppose au « multiculturalisme ».  En fait, ça dissimule mal chez lui un anti-islamisme flagrant ; il est pote comme cochon avec la furie Pamela Geller !!! McCarty, et Waltens sont rejoints par le candidat républicain pour le Congrès, Joshua Foxworth, un ancien Marines, qui a tweeté ouvertement ne pas reconnaître l’élection de Joe Biden ! Le 3 mars dernier (ici à gauche), Foxwort s’est pris une veste mémorable, battu 14,6% à 85,4% par son collègue républicain Andy Weber, patron d’une entreprise florissante de conditionnement d’air qui semble inamovible depuis 2014. Son site recommande le port du masque, comme le fait avec insistance justifiée… Joe Biden. Ce Texas, divisé, est l’exemple même des ravages du Tea Party avec ses 20% sur place, et sa propension à laisser traîner partout des idées idiotes conspirationnistes. C’est le Grand Old Divide, au final, au Texas ! Un terreau démocrate est en train de s’y créer à leur insu, en miroir, comme on a pu s’en apercevoir avec la réduction de marge finale des républicains ce 3 novembre. Plus qu’à un point de la majorité au Sénat, au 11 novembre, les républicains ne peuvent que ronger leur frein et McDonnell se mordre les doigts…

Des tripatouillages informatiques ? Avec des bulletins papier ?

Scorecard, c’est un nom hérité, en fait. Il a été cité sur Fox le 9 novembre par un de ces (pires) animateurs, Brian Kilmeade (lire ici le phénomène au «  long passé d’extrémiste raciste »)  hyper-excité ce matin là (qu’est ce qu’il a avalé ?) face à l’apathie de ces deux collègues de Fox&Friends (c’est le gars ici sur la droite). Selon lui, s’en référant à des sites complotistes sans les citer, deux obscurs programmes informatiques sophistiqués, appelés «Hammer» et «Scorecard» auraient été utilisés pour « pousser » devant les votes de Joe Biden au résultat final dans le pays !!! Il a aussi déclaré bien énervé  que «le président des États-Unis n’est pas satisfait» des résultats étant «si proches dans nombre de ces États clés». «Il veut un recomptage de certains d’entre eux. Il va probablement l’obtenir dans le Wisconsin, il va probablement l’obtenir en Géorgie » en ajoutant encore:« Il a également une situation où il a des équipes juridiques déployées dans tous ces États. Par exemple, Sidney Powell (faut voir qui elle est, celle-là !) a déclaré hier que 450 000 bulletins de vote avaient été trouvés avec seulement le nom de Biden. Cela dérange le président, j’en suis sûr. » Reprenant l’idée, il a ajouté qu’il existe un logiciel appelé Hammer et Scorecard utilisé pour transférer les votes de Trumpers vers Biden », avant de se demander: « Est-ce vraiment vrai ? Ne pensez-vous pas que si vous êtes le président des États-Unis, vous aimeriez le savoir ? »

Et notre excité du jour de re-citer encore l’avocate  Sydney Powell : « Vendredi, lors d’une apparition sur Lou Dobbs Tonight de Fox Business, Powell a déclaré: «Je pense qu’il y a un certain nombre de choses sur lesquelles ils doivent enquêter, y compris la probabilité que trois pour cent du total des votes aient été modifiés dans les bulletins de vote pré-électoraux, qui ont été collectées numériquement en utilisant le programme Hammer et un logiciel appelé Scorecard ».  « Cela aurait représenté un changement massif du vote qui aurait traversé le pays et expliquerait en grande partie ce que nous voyons», a-t-elle affirmé« . Elle aussi, donc, persuadée que Trump a été terrassé par un coup de marteau informatique !!

Ce n’est pas le cas de tout le monde : le 9 novembre le responsable de l’élection en Georgie (un  état républicain !) très longue en dépouillement comme on l’a vu (on y est toujours le 11 novembre !)  dénonçait clairement la théorie du Hammer comme un hoax !!! Il reprenait en fait la déclaration du 7 novembre – toute aussi claire-  de Christopher Krebs (ici à droite) , le directeur du Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) au sein de l’U.S. Department of Homeland Security !!!  Selon lui c’est un hoax complet en effet ! Krebs, c’est à noter, un ancien des Microsoft’s U.S. Government Affairs a été nommé sous le mandat de Donald Trump le 15 juin 2018 !!! Trump aussi serait devenu maso ? Voilà à quoi rime de passer Macho Man en meeting : on finit en cuir noir et casquette cloutée !!!`

Sydney Powell, du haut de ses chaussures léopard

Une autre personnalité est apparue au  premier plan depuis l’élection : une dame imposante par la taille et l’allure, qui en fait ressemble plutôt à une anglaise d’âge mûr, fort apprêtée, avec ses talons hauts en peau de léopard, à l’extrémité cloutée (?), révélés ici à gauche et dans ce surprenant article de Politico. « Ce n’est que lorsque nous nous sommes levés tous les deux pour partir que j’ai réalisé à quel point Powell mesurait (six pieds) et qu’elle portait un pantalon moulant à imprimé léopard et des bottes assorties avec des talons de deux pouces et des pointes brillantes. Elle a vu mes yeux s’agrandir à la vue des bottes. «j’appelle ça mes ajusteurs d’attitude», a déclaré Powell avec un grand sourire. «Et je ne parle pas de mon attitude.» commente mi-amusé, mi effrayé Keith Kloor l’auteur de l’article. La dame s’est surtout fait connaître par un soutien appuyé de Donald Trump envoyé le 13 juin 2019 : c’est en effet l’avocate de Michael Flynn, celui qui croit à QAnon… et elle aussi !  Un soutien payé par les dons de John B. Wells, de Dallas, un acteur de série Z (« Grand Theft Auto » , ou du documentaire « Unsealed Alien Files investigates », sur les OVNIS , la photo à droite en est extraite…on comprend tout ce qui vient d’arriver aux USA, avec ça: Biden doit être un mutant, c’est sûr !), un individu jouant aux influenceurs sur Facebook lui aussi adepte de la théorie qui a dit un jour chez Alex Jones « qu’il est à peu près établi que la CIA et Al-Qaïda ne font qu’un« . Il invite en ce moment Peter Chowka, lui-même habitué des shows de Pete Hagman, qui lui, mène à Richard Pollock…de OAN !!! La chaîne de St-Antoine des illuminés ! Le compte Tweeter de Pollock se faisant « liker » par Jack Posobiec,  Dan Bogino, Chanel Rion, et même Kimberley Strassel, du Wall Street Journal, qui a mis sa propre rédaction dans l’embarras avec un article complotiste, juste avant l’élection, sur Joe Biden et son fils Hunter… aussitôt contredit par le service de reportage du journal !!!  Le 29 septembre, Politico révélait que Sydney Powell avait discuté avec Donald Trump en personne, lui conseillant d’intervenir auprès de William P.Barr, ce que ce dernier a fait effectivement peu de temps après. Un Donald qui avait son oreille, d’après le tweet admiratif à son égard…

Le 8 novembre elle intervenait à nouveau et en direct sur Fox News pour balancer toute une série de mensonges sur l’élection, dont celui, grotesque des « marques » préparées sur les bulletins pour « guider » les stylos des votants, celui des morts qui votent (1), déjà cité par Trump, ou celle de bulletins pré-imprimés avec le nom de Biden déjà sélectionné,  ou encore et bien sûr celle de la manipulation informatique… du « Hammer » !!! Elle venait de passer en revue toutes les théories complotistes, comme étant vraies !!! L’intervieweuse complaisante, qui ne l’a pas une seule fois reprise, s’appelant Maria Bartiromo, celle qui avait, avant l’élection laissé affirmer sans le contredire, Donald Trump que l’on peut voter deux fois sous le même nom en Californie (voir ici)  !!! Nota : Powell a écrit un livre sur la « Corruption de la justice », qui n’a eut aucun succès, même applaudi par cette vieille baderne raciste de News Gingrich (cf ici à droite).

Le marathon radio de Bannon

Tout le petit monde de Donald, décrit cet été ici, au rendez-vous, et que rejoint donc en bonne place notre héroïne haut perchée du jour. On la retrouve en effet depuis l’élection dans les bureaux de America’sVoice, fondée par la miss Agayo, discutant avec un Steve Bannon omniprésent sur place sur les ondes ces derniers jours (entre deux pubs pour les matelas pour petits vieux !!!), avec Maggie Vandenberghe (déjà décrite ici) et d’autres invités d’extrême droite. Il se dépêche de profiter de ses derniers jours de liberté avant d’aller en prison pour avoir détourné à son profit l’argent qui devait servi à édifier le mur au Mexique. Sur la même radio est invitée Kimberly Guyfoyle (cf ici à gauche), la copine de Don Jr qui parlait de la taille des sexes des présentateurs de Fox lors de son maquillage, ou l’ex général Mcinerney, un gars qui a longtemps été inscrit à la tête de sociétés profiteuses de guerre comme Alloy Surfaces Company, Kilgore Flares Co, Nortel Government Solutions Inc. Pan American International Academy (Flight Simulators), Agusta Westland NA, et Crescent Partnership, qui a insulté sans vergogne  John McCain (en disant que la « torture avait marché avec lui ») ou qui a affirmé que le Boeing du vol MH370 s’était posé intact au Pakistan, et qui aujourd’hui clame  que le vote a été détourné par un programme appelé… Hammer et Scorecard, on y revient, développé selon lui par la NSA et la CIA, ce qui devient en ce cas un mensonge dans le mensonge (puisque quelqu’un d’autre en revendique la paternité)…

Le 11 novembre au matin ici en France, Bannon, infatigable, jouant en ce moment la partition de sa vie pour éviter la prison, était en direct avec Boris Epshteyn, membre du bureau de campagne de Trump (ex Sinclair Broadcast Group, très proche d’Eric Trump, c’est un ami d’enfance) venu expliquer ses théories fumeuses sur le détournement de votes, selon lui, une « Big Picture » en Arizona. « Big Picture », l’élément de langage utilisé par Trump pour frapper les esprits. Un gars plutôt… mordant, que ce conseiller, qui a comme casserole une belle bagarre dans un bar en 2014 à Scottdale, en Arizona, un dossier disparu de son CV officiel. Il en possède une autre de belle, de casserole : « des liens financiers avec l’ex-Union soviétique, qui incluent des consultations par l’intermédiaire de Strategy International LLC pour des » entités faisant des affaires en Europe de l’Est « et la modération d’une conférence parrainée par la Russie sur les » opportunités d’investissement à Moscou « . C’est plus fort que du Hunter Biden à la sauce Giuliani, ça il me semble !!! Il était en fait en contact direct avec Sergey Cheremin. La photo compromettante mise en octobre 2013 des deux lascars étant ici à gauche… derrière eux le slogan « Invest In Moscou » prête en effet à sourire !!

Sa saillie sur l’annexion brutale de la Crimée beaucoup moins : « encore une fois, la Russie n’a pas saisi la Crimée », a déclaré Epshteyn lors d’une apparition sur CNN le 31 juillet.« Nous pourrions parler du conflit qui s’est produit entre l’Ukraine et la Crimée, c’est un conflit en cours, mais il n’y a pas eu de saisie par la Russie. C’est une déclaration incorrecte, une description de ce qui s’est passé. » Ou quand les intérêts financiers de Trump (son projet d’hôtel à Moscou avec Felix Sater comme intermédiaire actif) croisent la politique extérieure… Trump, alors séduit par ce que promettait la présentation Powerpoint des investissements lucratifs à faire à Moscou…  C’est en 2013 aussi que Donald avait raflé pour lui seul 3 millions de dollars … à Moscou, on semble l’avoir oublié, en organisant là l’élection de Miss Univers remportée ce jour-là par… miss Venezuela ! Quel gag ! Ici un beau schéma de l’intrusion russe de Donald.

Honneur au probe Brad

Le 10 novembre encore, et plus sérieusement, le responsable de la conduite des élections en Georgie, Brad Raffensberger, prend son courage à deux mains et fait une déclaration solennelle devant les caméras : selon lui, ce n’est pas la peine d’essayer de dénigrer le résultat ni très fair-play, car il assure l’intégrité du nombre de votes, dont le délai d’annonce final n’est dû, justement, qu’au nombre de vérifications effectuées en présence des représentants de partis assermentés, des deux bords (et des trois si l’on inclut le rôle  fort trouble joué par la libertarienne J. Jorgensen, qui a fait cavalier seul et qui a recueilli.. de quoi faire verser un camp dans l’autre – 1% : la voici faiseuse de roi !). Une mise au point courageuse et sereine, faite pour mettre fin au ragots de l’extrême droite ou des partisans déchaînés de Donald Trump, qui ignorent ce que signifie le mot intégrité, pour sûr. Une décision d’autant plus courageuse que Raffensberger a été vilipendé dans son propre parti par deux candidats républicains géorgiens, Kelly Loeffler et David Perdue, plutôt lamentables sur ce coup-là,  car ils ont appelé à sa démission (ces deux là, s’ils n’atteignent pas 50% des voix en Georgie s’acheminent en effet vers un second tour selon la loi électorale en vigueur, et la victoire de Biden pourrait renverser surtout les votes pour le poste de sénateur !) !!!

Il leur a ainsi répondu, fort dignement : « permettez-moi de commencer par dire que cela n’arrivera pas. Les électeurs de Géorgie m’ont embauché, et les électeurs seront ceux qui me licencieront. » «En tant que secrétaire d’État, je continuerai à me battre chaque jour pour garantir des élections équitables en Géorgie, que chaque vote légal compte et que les votes illégaux ne comptent pas», a poursuivi Raffensperger. » Si un jour on fait le bilan de la probité, dans ce pays ravagé par la division et les haines, que l’on soit de droite ou de gauche, républicain ou démocrate, il faudra songer à célèbrer l’attitude remarquable de Brad Raffensberger, la démocratie peut lui être  reconnaissante en effet. D’un marais putride et nauséabond surgit parfois une blanche colombe : « je sais que les émotions sont vives. La politique est impliquée dans tout en ce moment. Si j’étais le sénateur Perdue, je serais irrité d’être dans un second tour. Et les sénateurs et moi sommes tous mécontents du résultat potentiel pour notre président… »

On rappelle que Kelly Loeffler (ici à droite)    « pro-vie,  pro-deuxième amendement, pro-Trump, pro-armée, et pro-mur «  selon elle-même, est aussi celle qui a profité de la crise du Covid19 pour s’en mettre plein les poches : début 2020, elle a en effet vendu ses actions pour plusieurs millions de dollars, quelques semaines avant que la bourse ne s’effondre, la faute à la pandémie, alors qu’elle l’avait appris avant tout le monde car elle siégeait à la commission sénatoriale sur la santé !!! ... (lire ici) Indécent, inhumain

Il y en aura toujours, des crétins, pour dire le contraire, remarquer, et répandre l’idée du logiciel pourri qui change une élection. Ne cherchez pas bien loin de Donald ; c’et bien sûr son fils Eric qui l’a fait, ici à droite en Tweet le 8 novembre en se fondant sur le site… de Steve Bannon cette fois ! Quelle quiche ! Sait-il au moins que la Georgie est républicaine depuis des lustres (seuls Carter et Clinton avaient réussi à inverser la tendance) ???? Un « red state » ?, comme la couleur du petit chariot devenu objet complotiste ? Son père n’étant pas en reste avec le bombardement de Tweets évoquant « le vol de son élection »… et un parallèle douteux sur l’annonce trop tardive selon lui du vaccin… qui aurait sauvé, c’est sûr, son élection, selon son cerveau malade. On en est à plus de 245 000 morts aujourd’hui, et toujours pas un mot pour eux de sa part.

Un marteau qui tombe à côté de la plaque

Un logiciel « Hammer » ?  Cela rapporte le nom du super-ordinateur de Sandia, surnommé le Marteau de Thor (le Thor Hammer, devenu ensuite Red Storm, remplacé en 2012, d’où la confusion actuelle !), partagé avec l’armée,  qui avait été soupçonné en 2000 d’avoir été détourné par G.W.Bush (cf le dossier appelé Le Votergate) pour recalculer à la volée des bureaux de vote en sa faveur.  Peu de votes par correspondance à traiter à l’époque (« absentees ballots »). En 2004, c’était plus simple encore, avec le serveur intermédiaire de Mike Connell (ici à gauche) positionné en bout de chaîne de sortie des résultats, juste avant la diffusion télé et la presse, Connell y ayant laissé la vie, dans l’affaire (son avion s’est mystérieusement écrasé sa veuve clame toujours qu’on l’a supprimé). Mais cette fois les votes avaient été massivement portés sur papier, par courrier et au vu de ces exemples précédents; avaient été installé des politiques bien plus rigoureuses de contrôle des votes (comme la présence d’observateurs des deux partis en présence, tout le temps, notamment lors du report des bulletins papier, tous scannés, comme ici à droite) ! Ce que Donald Trump ne veut même pas reconnaître ! (cf ici à gauche). Difficile, avec une administration « trumpienne » dans pas mal d’Etats (exemple en Georgie), d’avoir en effet des modifications informatiques plutôt en faveur de Biden, en ce cas là…

La Georgie est en plus dirigé par Brian P. Kempf, dont la carrière est plutôt marquée par des tentatives pour restreindre le vote, en particulier celui des noirs (il est le vainqueur en 218 de Stacey Abrams. qui vient donc de gagner une éclatante revanche sur le sort)  !!! Comme exemple du « système Kempf », anti-démocratique, on a ceci : « le 9 octobre (2019) , l’Associated Press a rapporté que 53 000 inscriptions électorales, dont 70% provenaient de candidats noirs, étaient détenues par le bureau de Kemp pour ne pas avoir réussi à effacer un processus de «correspondance exacte» comparant les informations d’inscription aux dossiers de la sécurité sociale et des conducteurs de l’État. Alors que le bureau de Kemp a fait valoir que ces électeurs seraient autorisés à voter le jour du scrutin s’ils présentaient une pièce d’identité, un certain nombre d’électeurs ont signalé des problèmes lorsqu’ils ont essayé de voter, et certains ont déclaré qu’ils avaient été refusés aux urnes ».

Le gouverneur et les ordinateurs : un désamour flagrant

Brian Kempf entretient une drôle de relation compliquée avec ses systèmes informatiques (beaucoup moins avec les armes qu’il exhibe souvent) c’est ça le plus risible aujourd’hui. Selon Wikipédia en effet « alors que les preuves montaient que des pirates informatiques russes tentaient de perturber les élections de 2016, le président Obama a ordonné au secrétaire à la Sécurité intérieure Jeh Johnson de travailler avec les États pour sécuriser leurs systèmes de vote en tant qu ‘«infrastructure critique». Kemp était le seul fonctionnaire électoral de l’État à avoir décliné l’aide Dans une interview en 2017, Kemp a dénoncé cet effort comme une attaque contre les droits des États, déclarant: « Je pense que c’était une décision politiquement calculée de la part de l’administration précédente », ajoutant « je ne crois pas nécessairement » que la Russie avait tenté de perturber les élections. En août 2016, alors que la Russie tente de perturber les élections de 2016, Kemp a déclaré qu’une intrusion de pirates informatiques russes dans les systèmes de vote n’était « pas du tout probable, de la façon dont nos systèmes sont mis en place » et a accusé les responsables fédéraux d’exagérer la menace d’ingérence russe. La Géorgie est l’un des quatorze États qui utilisent des machines à voter électroniques qui ne produisent pas de dossier papier, ce qui, selon les experts en intégrité électorale, rend les élections vulnérables aux falsifications et aux problèmes techniques (aujourd’hui la vaste majorité des votes est venue du papier !). L’acte d’accusation de 2018 contre les pirates informatiques russes (dans le cadre de l’enquête du conseiller spécial Robert Mueller sur l’ingérence de 2016) indiquait que les pirates russes avaient ciblé les sites Web des comtés de Géorgie ».

Si on suit donc le raisonnement spécieux de Kempf, on tombe en effet dans l’absurde le plus complet car aujourd’hui ce serait Poutine qui aurait fait élire Biden dans son Etat !!! Ça ne tient pas debout ! Comme problèmes relevés en Georgie on note le manque de fiabilité des transferts de Data à partir de machines achetées pourtant récemment, de marque Dominion (ici à droite, encore sous Windows CE – sorti en 1996 – et Windows 2003 pour le gestionnaire, tournant sur Dell Dimension 3100 !!!), en fait de vieilles Diebold recarrossées achetées récemment par l’Etat de Georgie, sous la supervision du gouverneur !!! Ainsi 4 400 bulletins par mail, provenant du comté de Shorty Howell, reçus le jour-même, le 3 novembre ont dû être re-scannés, car la carte PCMCIA (un très vieux sytème !) qui les contenait s’est révélée illisible. En somme un problème technique.. courant, pas de quoi crier à la manipulation !!! Ici une vidéo montrant le processus technique en Georgie., où des tablettes Apple ont aussi été utilisées, non sans déboires, vu le manque de formation des opérateurs durant la pandémie !!!

Une histoire sortie des limbes du conspirationnisme

Non, cette histoire de « Marteau » est tout simplement un vieux truc ressorti des limbes de la conspiration une des plus belles escroqueries jamais montées par un individu fort peu recommandable, un des plus grands « fraudsters » appelé Dennis Montgomery, un informaticien véreux (ici à gauche), qui est l’auteur de l’hoax du logiciel soi-disant malveillant appelé Scorecard (ou Hammer),  auquel a fait référence cet excité de Brian Kilmeade. Des phénomènes comme ça, on en rencontre pas tous les jours en effet., comme vous allez le voir…

En 1998, il travaille en informatique à Reno, pour… les casinos !  Il a en effet inventé un logiciel de compression vidéo à la volée qui facilite la surveillance des tables de jeu et qui est aussi censé reconnaître les gens (« automatic gaming audit software and object-récognition and tracking software ») ! Il est alors associé avec le dénommé Warren Trepp, dans la société eTreppid Technologies installée à Reno. Trepp est le manager financier, venu chez Drexel Burnham Lambert, Montgomery est le (seul) développeur de la boutique. Dans le domaine du son, son logiciel  est présenté comme « meilleur que le MP3 » (mais je ne l’ai jamais vu, ni entendu !). En 2004, ils s’enhardissent et le fourguent à l’armée, en remportant un de ces fameux contrats décriés car sans appel d’offres, avec le département américain de la Défense. Soit 30 millions de dollars qui tombent dans leur poche grâce au contrat du Special Operations Command !!!  C’est le jackpot, mais cet argent divise vite les deux compères et Montgomery se lance alors seul avec l’aide des riches apporteurs d’argent Edra et Tim Blixseth (ici à droite)  pour fonder OpSpring LLC, qui devient vite Blxware, qui s’arrête en 2009 avec le divorce d’Edra Blixseth. Avec eux il y avait Jack French Kemp, ancien joueur de foot (décidément) devenu élu républicain et le colistier de Bob Dole, un homme également  en cheville avec Samantha Ravich (2), la fidèle conseillère du Vice President Dick Cheney, quasi inapprochable : et c’est donc au final lui qui va tomber dans le panneau en disant OK pour l’investissement dans le soft de Montgomery !!!

Le logiciel, neuf, fourgué à l’armée juste après 2001, année où on était prêt à acheter n’importe quoi pourvu que ce soit estampillé « anti-terroriste » est censé en effet détecter des attaques extérieures ou intérieures grâce à de savants calculs de croisement de données, restés secrets et concoctés par le seul Montgomery. Après plusieurs alertes ou le décollages d’avions armés partis en interception… pour rien, l’Armée se rend compte que le logiciel fait en fait dans l’aléatoire complet et ne calcule rien du tout !! « Pendant plusieurs mois à partir de l’automne 2003, l’analyse de Montgomery a conduit directement à des alertes de sécurité orange du code national et a annulé des vols. Le seul problème: il inventait tout. » Bref le Pentagone a raqué 30 millions de dollars pour du flanc complet : très fort, le gars ! Selon le NYT, il l’avait bien vendu en effet (un peu trop même il semble à le lire) : « Le logiciel qu’il a breveté – qu’il a affirmé, entre autres, pouvoir trouver des complots terroristes cachés dans les émissions du réseau arabe Al Jazeera; identifier les terroristes à partir des vidéos de drones Predator; et détecter le bruit des sous-marins hostiles ». En plein délire Ben Laden pensez-donc, on l’avait accueilli les bras ouverts !

Le Pentagone roulé dans la farine

Mais, fait gênant toujours selon le NYT du 18 février 2011, « le gouvernement savait que cette technologie était faussée, mais ces gars-là ont été payés des millions pour cela. Les responsables du ministère de la Justice ont refusé de discuter des relations du gouvernement avec M. Montgomery, 57 ans, qui est en faillite et qui vit à l’extérieur de Palm Springs, en Californie. M. Montgomery est sur le point d’être jugé à Las Vegas pour des accusations non liées d’avoir tenté de faux chèques dans les casinos, mais il n’a pas été accusé d’actes répréhensibles dans les contrats fédéraux, et le gouvernement n’a pas non plus tenté de récupérer l’argent qu’il a payé. Lui et son avocat actuel ont refusé de commenter. » Etrange, non ? Ou compréhensible, d’une certaine manière : le Pentagone n’avait aucun intérêt à clamer partout qu’il s’était fait… entuber ! Les cocus se font en effet rarement rembourser !!! En 2009, pire encore, l’US Air force avait récidivé en payant à nouveau 3 millions de dollars pour la même technologie et l’adapter à ses Predators, via un conseiller appelé Joseph Liberatore qui depuis rase les murs (avec ses pots de vin ?) !!! Fait amusant, ce sont les services secrets français qui après avoir eux aussi testé le logiciel auraient convaincu les américains qu’il ne valait pas tripette !!!

Ça a donné des scènes épiques, pour fourguer ce bidule qui ne marchait pas, un choix malencontreux, digne de « The Pentagon Wars » comme film hilarant. Telle celle racontée ici dans un procès intenté en 2016 à un auteur (James Risen pour le livre Pay any Price: Greed, Power, and Endless War) par Montgomery en personne, devant le juge Rudolph Contreras : « le chapitre affirme que si Montgomery a effectué des tests sur le terrain de la technologie de reconnaissance d’objets pour les fonctionnaires du Pentagone, d’anciens employés affirment maintenant que ces tests ont été fabriqués. Plus précisément, le chapitre rapporte une occasion où Montgomery a tenté de montrer que sa technologie pouvait détecter, de loin, un  bazooka-jouet que Montgomery avait transporté dans un champ à l’extérieur d’eTreppid (…)  Selon ce chapitre, Warren Trepp a informé le Federal Bureau of Investigation (« FBI ») que « Montgomery a dit à deux employés d’eTreppid d’aller dans un bureau vide et d’appuyer sur un bouton sur un ordinateur lorsqu’ils entendraient un bip sur un téléphone portable . Tout en portant le bazooka, Montgomery aurait « utilisé un téléphone portable caché pour faire sonner le téléphone portable de l’un des employés d’eTreppid, qui a ensuite appuyé sur une touche du clavier d’un ordinateur, qui à son tour a fait clignoter l’image d’un bazooka sur un autre écran affiché en évidence dans devant les officiers militaires debout dans une autre pièce.  » Cette suite d’événements « a convaincu » les responsables militaires « que le logiciel informatique de Montgomery avait étonnamment détecté et reconnu le bazooka entre les mains de Montgomery »... c’est grotesque et on croît vraiment rêver : c’est du Pentagon Wars en effet !!! Hilarant la photo est celle de la fin du film d’un missile TOW envoyé vers le Bradley et qui va le faire exploser, démontrant sa faiblesse structurelle dissimulée !

Le sentiment qui a prédominé alors dans l’équipe Bush est d’éteindre au mieux l’incendie, et de recourir le tout d’une épaisse couche de cendres médiatiques (classer le tout Top Secret, le meilleur moyen !) : « le litige a inquiété les responsables du renseignement. L’administration Bush a déclaré que certains détails confidentiels concernant l’utilisation du logiciel de M. Montgomery étaient un «secret d’État» qui pourrait causer de graves dommages s’il était divulgué au tribunal. En 2008, le gouvernement a passé trois jours à «nettoyer» les ordinateurs personnels de l’avocat de M. Montgomery de toutes les références à la technologie. Et l’automne dernier (2011), des juges fédéraux du Montana et du Nevada qui supervisent plusieurs des poursuites ont émis des ordonnances de protection protégeant certains documents classifiés. Le secret était si grand que lors d’une déposition prononcée par M. Montgomery en novembre, deux fonctionnaires du gouvernement se sont présentés pour surveiller l’interrogatoire, mais ont refusé de donner leur nom complet ou les agences pour lesquelles ils travaillaient. » Roulée dans la farine, l’administration Bush, ridiculisée, n’en ramenait pas large et Montgomery, à ce moment-là, a bien pu croire être le maître du monde, ou au moins du jeu, d’où ses prétentions incessantes après !!! Ça se comprend, c’est presque humain !! Imaginez : c’est beaucoup plus fort que du Diveroli !!! Cent fois plus, exactement !!!

En 2008, le logiciel, pas encore totalement arrêté, est donc toujours utilisé par une partie de l’armée (certains y croient encore) : ça donne un situation surréaliste, le jour de l’inauguration d’Obama où tout le monde est sur le pont dans la crainte d’une opération terroriste « détectée » par le soft vérolé en Somalie. C’est ce jour-là, enfin que l’on s’est rendu compte que c’était du flanc complet, car il ne s’est rien passé du tout; et l’année suivante seulement que l’Air Force a (enfin) rompu son contrat avec Montgomery  !

Et voilà que déboule Trump, une proie plus facile que le Pentagone !

Le fraudeur en est un bon, et donc, il continue à mentir ouvertement ou agiter le microcosme politique avec un cas pendable encore : en 2006 il tenté par exemple de faire chanter le 2eme gouverneur républicain du  Nevada  Jim Gibbons, pas très clair sur lui  (il touchait de l’argent déjà de Sheldon Adelson, comme Trump) un politicien passablement corrompu (il sera classé pire sénateur des derniers années !) qui travaillait fort peu au Capitole. Montgomery raconte partout que Gibbons a touché des pots de vin et des entrées de casinos ou des voyages en paquebot Carribean  (10 000 dollars !), offerts par lui, pour avoir fait accepter son logiciel dans l’armée ! C’est du pain béni avec Gibbons qui a été un des élus les plus corrompus du pays ! Le FBI dévidera le rouleau de la vie de fiestas de Gibbons, ce qui donnera des clichés affligeants comme les deux ici à gauche. Pas vraiment une bonne image dans le grand public, une occasion en or pour les populistes pour blâmer le démocratie et ses dérives …. L’affaire a montré à notre informaticien qu’être mêlé à des scandales rapporte en tout cas : il a très bien vendu ses « confidences d’expert » aux journaux ! Autant continuer !! Ça devient vite délirant chez lui : il raconte en effet qu’il a conçu un logiciel si puissant, The Hammer, qui peut quasiment contrôle tous les ordinateurs aux USA mais que c’est dé

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