Ainsi, elle a réagi aux informations faisant état du vol du drone de reconnaissance et de frappe Bayraktar TB2 de l’armée de l’air turque, malgré la fin des hostilités au Haut-Karabakh. Il a été noté que, de cette manière, l’activité des forces armées d’Arménie et de Russie est surveillée à l’aérodrome d’Erebuni et à la 102e base de Gyumri.
Selon Stepanyan, l’Arménie, avec l’armée russe, « a couvert l’espace aérien de l’Arménie et de l’Artsakh, c’est une zone fermée pour les vols ». L’exception concerne les vols d’aviation des deux côtés et les aéronefs civils sur des routes enregistrées.
Auparavant, le ministère russe des Affaires étrangères avait également nié la participation de l’armée turque à la mission de maintien de la paix au Haut-Karabakh. Selon des représentants du ministère, le rôle d’Ankara se limitera uniquement au centre russo-turc pour contrôler le cessez-le-feu dans la région. Ce centre est en cours de création sur le territoire de l’Azerbaïdjan, qui ne jouxte pas le Karabakh.
Les dirigeants de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan et de la Russie ont signé le 9 novembre un accord pour mettre fin aux hostilités au Haut-Karabakh. Selon les accords, l’Arménie et l’Azerbaïdjan doivent échanger les prisonniers de guerre et les corps des personnes tuées, toutes les plaques tournantes de transport seront débloquées. En outre, les régions de Kelbajar, Aghdam et Lachin sont renvoyées en Azerbaïdjan le 1er décembre. L’Arménie réserve le couloir de Lachin. Dans le cadre de la mission de maintien de la paix, la partie russe amène 1960 militaires au Karabakh.
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L’Arménie a déclaré une zone d’exclusion aérienne au-dessus du Karabakh
