Ces dernier jours, tandis que des transporteurs de refusaient de charger durant une semaine des veaux et des jeunes bovins non vaccinés contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), le ministre de l’Agriculture était en Chine pour tenter d’y exporter de la viande de bovins nés et engraissés en France avec une bonne part de soja brésilien. Ainsi va la mondialisation concernant le contenu de nos assiettes. Mais, à défaut d’être une réussite écologique, rien ne prouve que cette route de l’entrecôte connaîtra le même succès économique que naguère la route de la soie.