Jour de deuil, mercredi 21 février, au cœur d'Antananarivo. Les dépouilles des enfants décédés lors du gros éboulement survenu le samedi précédent ont été inhumées. Après ce drame qui a coûté la vie à sept personnes, l'heure est désormais aux travaux de déblaiement. Les ouvriers miniers ont commencé à fractionner les quelques 90 mètres cube de roches qui se sont détachées de la falaise. D'après les experts, un bloc menace encore de se décrocher de la paroi et de tomber en contrebas, sur les habitations. En fonction des rapports d'expertise, les autorités devraient bientôt décider s’ils font ou non évacuer les lieux. Mais la question est surtout de savoir comment des milliers d'habitations ont pu sortir de terre dans une zone si dangereuse ?