Le personnage central de l’histoire, Darcy Joubert, est l’aîné d’une famille nombreuse de sept enfants. Depuis que son père a disparu, il soutient sa mère, qui a du mal à subvenir aux besoins de la famille. Malgré ses talents académiques, Darcy a une aversion profonde pour le sport. Toujours le dernier choisi pour les équipes, il n’a aucune motivation à s’investir physiquement.
Cependant, tout change lorsque Madame Lambert, sa professeure d’éducation physique, le surprend en train de courir en pleine rue. Elle découvre que Darcy court vite, très vite. Consciente de son potentiel inexploité, elle décide de l’accompagner pour libérer cette énergie qu’il garde enfouie. Mais Darcy est un jeune homme marqué par le départ de son père et les responsabilités familiales. Il a érigé des murs autour de lui pour contenir sa colère et son ressentiment.
C’est alors qu’Anatole entre en scène. Jeune homme passionné d’aviron et de danse classique, il incarne une forme de sérénité et de passion qui intrigue Darcy. À travers leur amitié naissante, Darcy découvre qu’il y a d’autres chemins que ceux qui semblent tracés d’avance. Anatole devient un guide inattendu, lui apprenant que la force n’est pas uniquement physique, mais aussi intérieure.
Stergann, connue pour son humour subtil et ses personnages nuancés, apporte une touche de légèreté à ce récit intense.