« Il y a la question de l’égalité des prize money, les femmes perçoivent le même montant pour jouer au meilleur des trois sets. On m’a dit que les femmes ont une meilleure endurance que les hommes. Je ne sais pas. Alors peut-être qu’elles peuvent jouer au meilleur des cinq sets aussi ? », a d’abord déclaré Tsitsipas. Des mots qui ont fait bondir Marion Bartoli.
« Ça m’exaspère car ce n’est que quatre tournois dans l’année. Alors oui, ce sont des tournois que le grand public suit et connaît, mais cela reste que quatre tournois dans l’année. Il faut arrêter de dire qu’on est payé exactement la même chose toute l’année. Premièrement, ce n’est pas vrai. Deuxièmement, sur les tournois du Grand Chelem, quand on regarde aujourd’hui l’attirance du public pour les femmes ou pour les hommes, on voit très bien que Roger (Federer) ne joue quasiment plus, que Rafa joue de temps en temps mais quand même beaucoup moins. L’attirance pour le niveau féminin est réel et il y a autant que spectateurs, voire plus », a répliqué Marion Bartoli dans les Grandes Gueules du sport. « On est dans un sport business que la valeur intrinsèque d’un match féminin soit devenue la même valeur financière qu’un match masculin, c’est la réalité. De réduire ça en volume horaire en disant: ‘On joue plus longtemps en terme de sets alors on doit être payé plus’, ce sont des débats puérils qu’on nous ressort tous les deux ou trois ans dès qu’un homme est touché dans son égo de voir qu’il y a moins de personnes pour voir son match que pour un match de filles. Vraiment, ça commence à m’exaspérer. »