Si l’on en croit les conclusions d’un récent rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Canada serait bien préparé à intervenir en cas d’urgence nucléaire ou radiologique.
Le rapport final de l’AIEA dont le siège se situe à Vienne en Autriche fait suite à une mission de 11 jours au Canada afin d’examiner le système d’intervention du Canada en cas d’urgence nucléaire et radiologique. Du 3 au 13 juin 2019, la mission a également porté sur la préparation aux situations d’urgence qui pourraient découler d’événements se produisant dans des centrales nucléaires.
Selon un communiqué émis par Santé Canada, l’AIEA aurait d’ailleurs félicité les autorités canadiennes pour avoir mis en place à tous les niveaux de gouvernement un système de préparation « bien conçu et éprouvé » fidèle aux normes de l’Agence onusienne en matière de préparation et d’intervention en cas d’urgence nucléaire et radiologique.
« Les Canadiens peuvent avoir la certitude que des protocoles et des systèmes efficaces de gestion des urgences sont en place au cas où surviendrait une urgence nucléaire, déclaré toujours par voie de communiqué Patty Hajdu, ministre de la Santé. Je suis fière des résultats de cette mission et j’entends surveiller la mise en œuvre des pratiques renforcées de préparation aux urgences qui découleront de l’examen. »
Le Canada est bien préparé à intervenir en cas d’urgence #nucléaire ou #radiologique. Renseignez-vous à propos du rapport final sur l’examen de l’état de préparation aux situations d’urgence (#EPREV) publié par @iaeaorg :https://t.co/u6XJVOYD8P #EPREV pic.twitter.com/YzEhjT3j1R
— GouvCanSante (@GouvCanSante) February 19, 2020
Parmi les bonnes pratiques énoncées dans le rapport, signalons la création d’un service de garde novateur au Nouveau-Brunswick et qui fait appel à des bénévoles pour donner des instructions et des avertissements au public en cas de situations d’urgence.
Toutefois, afin de renforcer la préparation et l’intervention en cas d’urgence, l’équipe derrière le rapport a formulé plusieurs recommandations comme l’élaboration de critères et de procédures pour mettre fin à une urgence nucléaire ou la réalisation d’analyses supplémentaires portant sur les avantages de la mise à l’abri et de l’évacuation.