Le Bureau de valorisation de la langue française et de la francophonie de l’Université de Montréal vient de mettre en ligne un guide pratique pour l’écriture inclusive destiné à l’ensemble de la communauté universitaire francophone.
Dans un souci de promouvoir l’égalité de droits et de traitement entre les hommes et les femmes, la proposition rappelle quelques principes généraux de l’écriture inclusive, dont l’un des objectifs est d’éviter toute discrimination dans les écrits.
Le @BVLFF_UMontreal lance un guide d’écriture inclusive.
«Il s’agit d’un outil pour accompagner le personnel dans cette transition vers une écriture plus inclusive»
– Monique Cormier https://t.co/Aqig1MCpKv— Université Montréal (@UMontreal) February 5, 2020
En plus des principes énoncés, notamment la préservation de la compréhension d’un texte, le guide qui ne se veut pas coercitif offre également quelques conseils pratiques, notamment celui de prononcer à l’oral la finale de la forme féminine et ne lire qu’une seule des deux formes écrites lorsque leur prononciation est identique au masculin et au féminin.
Le guide d’une dizaine de pages donne des pistes et la définition des termes grammaticaux. De nombreux exemples permettent ainsi de comprendre les subtilités de l’écriture inclusive. En plus de l’Université de Montréal, un certain nombre d’initiatives voient le jour. Déjà à l’avant-garde en matière de féminisation des titres, le Québec, par l’entremise de l’Office québécois de la langue française (OQLF), se dirige vers la rédaction épicène.
Le Canada a été précurseur pour féminiser les noms de métiers. Cheffe, autrice, matelote... L’auteur David Goudreault vient slamer avec ces nouveaux mots.
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