L’agence fédérale Statistique Canada rend publique une nouvelle étude dans laquelle on découvre qu’il y a moins d’immigrants à un faible revenu familial et à un faible niveau de scolarité qui étaient devenus citoyens canadiens au cours de la décennie de changements instillés par les conservateurs au programme de citoyenneté.
C’est grâce à des étalonnages se basant sur le revenu que Statistique Canada a découvert une baisse du taux de citoyenneté de 23,5 points de pourcentage chez les immigrants au pays qui déclaraient des revenus de moins de 10 000 $.
À l’autre bout du spectre, chez ceux qui ont des revenus annuels de plus de 100 000 $, la baisse n’est que de trois points.
Encore une fois, le taux de demandes d’obtention de la citoyenneté canadienne peut se voir en corrélation avec l’échelle salariale et le niveau d’éducation.
Ainsi, ce que l’on nomme taux de citoyenneté est en forte baisse, 22,5 points, chez ceux qui n’ont pas obtenu de diplôme d’études secondaires, alors qu’il tombe à 13,8 dans le cas des diplômés universitaires.
De 2011 à 2015, le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait mené un remaniement du programme de citoyenneté. Les frais sont passés de 100 $ à 630 $. De plus, le processus exigeait également des notions linguistiques et de connaissances générales canadiennes plus approfondies tout en resserrant les définitions de résidence.
Résultat : les écarts entre revenu et niveau de formation se sont creusés entre 2011 et 2016.
Selon les dernières données disponibles d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 176 473 immigrants sont devenus citoyens canadiens en 2018, alors qu’ils étaient 106 373 l’année précédente.
On rappelle également que le Canada affiche l’un des taux de citoyenneté des immigrants les plus élevés au sein des principaux pays occidentaux.
Nos dossiers sur les demandes de citoyenneté canadienne (RCI)