Sur le site internet du gouvernement du Canada, la zone allant de la Mauritanie à l’Érythrée est visible en couleur rouge. Cela signifie que tout voyage « non essentiel » dans ces régions est à éviter pour tous les citoyens canadiens.
Ces dernières années, le Sahel est en proie à une flambée de violence due à de nombreux groupes terroristes et au crime organisé qui sévissent dans cette vaste étendue de l’Afrique. Les attentats, les meurtres et les enlèvements s’y multiplient. Lors d’une opération au Burkina Faso qui s’est soldée par la mort de deux soldats, l’armée française a récemment réussi à libérer plusieurs otages enlevés au Bénin.
Depuis, 2015, les attaques ont causé la mort de plus de 500 personnes, dont six Canadiens assassinés rien qu’au Burkina Faso. On est d’ailleurs toujours sans nouvelle de la Québécoise Édith Blais, enlevée avec son compagnon le 15 décembre dernier.
#Bénin : des manifestations se sont produites le 1 mai à #Cadjehoun, à #Cotonou. Des actes de violence ont eu lieu. Suivez les directives des autorités locales et consultez régulièrement les médias locaux pour vous tenir au courant des manifestations. https://t.co/V2ATSYyFv9
— voyage.gc.ca (@VoyageGdC) 1 mai 2019
Le Sahel est composé d’une multitude de pays africains traversant le continent d’Ouest en Est de Dakar à Djibouti. Cette région est confrontée à la progression de la menace terroriste et du crime organisé.
Des groupes affiliés à Al Qaïda réunis au sein du Rassemblement pour la Victoire de l’Islam et des Musulmans (RVIM) et à Daech tels que l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), y évoluent et multiplient les attaques contre les forces maliennes et internationales, dont la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Les différents trafics, les tensions interethniques et les conséquences dramatiques du réchauffement climatique sur l’accès aux ressources, constituent aussi autant de facteurs de déstabilisation.
(Source : Ministère des Affaires étrangères françaises)
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