On n’y pense pas toujours, et pourtant bibliothèques et bibliothécaires peuvent nous aider à séparer le bon grain de l’ivraie dans les torrents de nouvelles qui se déversent quotidiennement sur nos supports électroniques. À l’occasion de la Semaine de la presse et des médias, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) rappelle qu’elle est une ressource qui ne demande qu’à être utilisée dans la bataille contre les fausses nouvelles
L’abondance de canaux d’information et leur accès facile est sans conteste un grand acquis de notre époque. Mais cet acquis a son revers. Tout et n’importe quoi peut être véhiculé par ces canaux toujours plus nombreux et toujours plus pratiques.
Alors que faire? Les pistes de solution sont multiples. L’éducation aux médias et à l’information, la maîtrise des outils de recherche, l’accompagnement dans l’acquisition de compétences numériques, etc. en sont quelques-unes.
Et c’est précisément sur ces points que BAnQ peut être utile, comme nous l’explique Maryse Trudeau qui en est la directrice de la médiation documentaire et numérique.
ÉcoutezPour aider sa clientèle à détecter les fausses nouvelles, BAnQ consacre une section de son site Web aux conseils sur la manière de détecter les fausses nouvelles. On y trouve également des liens vers des sites de vérification de faits. Par ailleurs, on peut recevoir des alertes sur des sujets qui nous intéressent qu’on soit professionnel de l’information, enseignant ou simple citoyen. Il suffit de s’abonner.
Par ailleurs, depuis janvier 2019, BAnQ veut consolider le rôle d’assistance du bibliothécaire aux citoyens dans leur recherche d’information. Des outils et des activités sont conçus pour répondre aux multiples attentes d’une variété de publics, allant des plus jeunes à qui on apprend à poser un regard critique sur les sources d’information, aux nouveaux arrivants en processus de francisation, etc.
Comme indiqué plus tôt, à l’occasion de la Semaine de la presse et des médias, BAnQ, en collaboration avec la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) va accueillir le mercredi 1er mai une table ronde sur le thème « L’éducation aux médias à l’école, y a-t-il urgence? ». Le lendemain, jeudi 2 mai, ce sera l’atelier « Fausses nouvelles : ne tombez pas dans le panneau », destiné au grand public.
(Source: BAnQ)
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