"Nous ne voulons plus voir ça chez Decathlon Aurillac ! ". C’est ainsi qu’Éliane a intitulé sa pétition réclamant l’arrêt de la commercialisation de poissons vivants pour la pêche au vif, au Decathlon d’Aurillac. Selon elle, les poissons seraient conservés dans de mauvaises conditions au sein de l’aquarium à tel point que, selon ses dires, "des cadavres de poissons sont agglutinés au fond du bassin ou flottent en surface".
Soutenue par une association animalisteLancée ce lundi 19 août, la pétition avait, seulement quelques jours après, recueilli plus de 13.000 signataires. Elle bénéficie également du soutien de l’association animaliste "Projet Animaux Zoopolis" (PAZ), qui soutient et accompagne la soixantaine de pétitions du même genre lancées par des clients contre des magasins de la célèbre enseigne de sport. Ses membres militent non seulement pour l’arrêt de commercialisation d’animaux vivants, mais aussi pour l’interdiction totale de la pêche au vif, jugée comme une pratique cruelle.
Les poissons vendus sont destinés à être torturés pour amuser des pêcheurs
"Il est scandaleux que l’enseigne alimente cette pratique barbare qu’est la pêche au vif", estime la cofondatrice de PAZ, Amandine Sanvisens.
Une pratique légaleL’association se vante du succès de ses actions, en particulier contre Decathlon, indiquant que certains magasins de l’enseigne auraient désormais cessé d’alimenter la pêche au vif face au mécontentement.Contactée, l’enseigne aurillacoise n’a pas souhaité réagir à cette pétition, rappelant tout de même que la vente de poissons destinés à la pêche au vif était « tout à fait légale ».
Baptiste Champ
