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"Après 18 heures de combats, une infirmière allemande, drapeau blanc à la main, sort de la caserne" : retour sur la libération du Puy, le 19 août 1944

C’est sur la place qui porte si bien son nom, à deux pas de la caserne Romeuf, que la ville du Puy a été libérée, le 19 août 1944. La garnison allemande capitula à 15 heures. Mais revenons avec Matthieu Le Verge sur les heures qui précèdent…

Dans quel contexte va se dérouler la libération du Puy ?

Le 17 août 1944, la garnison allemande, proche du millier d’hommes, reçoit l’ordre de quitter la cité ponote pour tenter de rejoindre la vallée du Rhône via Saint-Étienne et ainsi rompre l’encerclement des maquis avoisinants. Il faut dire que durant ce mois d’août, les maquisards coupent les routes et font sauter les ponts pour empêcher toute retraite allemande. Et les combats se rapprochent de jour en jour de la ville. Reste sur place un détachement de quelque 200 hommes, placé sous le commandement du capitaine Coelle. Dès le départ du gros de la troupe en fin d’après-midi, des agents de police, sous l’autorité du commissaire de police résistant Robert Brie, découvrent différents dépôts d’armes dans des locaux dépendant de l’ex-Kommandantur ainsi qu’au Grand Hôtel Lafayette du boulevard Saint-Louis. Des Allemands tentant de venir les récupérer, ils sont faits prisonniers.

Quand s’engage le premier affrontement entre occupants et Résistants ?

À 20 h 30, un camion de la Wermacht tombe en panne sur le Breuil. Il est attaqué par des policiers et des gendarmes ralliés à la Résistance. Malgré la mitrailleuse dont les Allemands sont armés, tous sont faits prisonniers. Le camion est alors poussé vers le commissariat dont les locaux étaient alors situés dans l’immeuble de la Dentelle au foyer, mais une camionnette qui arrive en renfort commence à tirer sur les policiers qui ripostent et blessent un assaillant, obligeant la camionnette à faire marche arrière jusqu’à la caserne Romeuf. Un peu plus tôt dans la journée, les résistants du groupe Lafayette (un peu plus de 80 hommes) avaient quant à eux reçu l’ordre de quitter leur maquis de Présailles et de se diriger vers Le Puy en passant par Le Monastier-sur-Gazeille et Coubon. Vers 20 heures, une voiture légère transportant le commissaire Brie et trois inspecteurs de police vient à leur rencontre pour les avertir que le moment est venu d’investir le Puy. La Libération peut alors commencer.

Comment se passe l’avancée des Résistants jusqu’à la caserne Romeuf ?

Tous les résistants articulés en trois sections - commandées respectivement par Romain Perre, André Courriol et Jules Dufay - sautent dans des camions et font alors leur entrée au Puy. En tête de convoi : une traction rouge conduite par Lucien Volle sur laquelle le résistant Jean Thomas, dit « le Canac », a pris place sur le pare-chocs arrière en se cramponnant à un fusil-mitrailleur fixé sur le toit. Elle est suivie d’une autre voiture dans laquelle ont pris place Pierre Perre, alias « Pyrhus », et Elie Chabrier, ou « Chappert », les chefs de l’unité résistante, ainsi que le colonel d’aviation Pierre Lucien (ancien adjoint du chef départemental du service « Action » des MUR), qui avait dû rentrer dans la clandestinité suite aux diverses arrestations de la police allemande ayant décapité l’état-major départemental entre le 10 et le 16 février 1944.La colonne allemande dans la montée de l’Ermitage. collection de la société d’histoire de FirminyAprès l’avenue de Taulhac, les Résistants avancent lentement avenue Foch, à l’entrée sud du Puy, à visages découverts. Malheureusement, en centre-ville, ils sont accueillis par une mitrailleuse depuis le bas du boulevard Carnot. Néanmoins, les Allemands encore présents au Puy sont rapidement encerclés dans la caserne Romeuf par les Résistants du groupe Lafayette, aidés les policiers ponots ; des gendarmes de la section du Puy commandés par le capitaine Jean Lafay, ainsi que par plusieurs trentaines de « sédentaires » ponots qui avaient été mises sur pied par le Résistant et quincaillier Jean Pays (chef « Action » du secteur du Puy depuis le mois précédent).Les Résistants prennent respectivement position : rue Charles-VII ; au niveau du transformateur d’Espaly - le poste le plus dangereux et sur lequel les Allemands s’acharnent avec leurs mortiers ; sur le parvis de l’église Saint-Laurent, où l’équipe des policiers commandée par l’inspecteur Lucien Ollier et des Résistants du groupe Lafayette (dont Lucien Volle et Jules Dufay), tient position avec une mitrailleuse prise à l’ennemi. Malgré tout, le reliquat de la garnison allemande résiste, notamment par des tirs de mortiers qui pilonnent les carrefours avoisinants, ce qui coûte notamment la vie, pendant la nuit, à deux policiers ayant rejoint la Résistance, Clément Beaud et Gabin Savanier, ainsi que Robert Solvignon, membre du groupe Lafayette, qui avait été grièvement blessé avec un de ses camarades, René Ranchet. C’est pour cette raison que, dans la nuit, l’état-major départemental des FFI alors installé à Allègre sous le commandement de Serge Zapalski, alias « Gévolde », donne l’ordre à d’autres groupes de maquisards de venir prêter main-forte à leurs camarades du groupe Lafayette.

Les combats vont s’avérer intenses et décisifs le 19 août 1944. Comment se passe la reddition allemande ?

Dans la matinée, les Allemands tentent à nouveau de faire une percée pour rompre l’encerclement mais sont systématiquement stoppés par le feu nourri des Résistants qui contrôlent tous les points d’accès de la caserne. Afin de débloquer la situation avant un éventuel nouvel assaut, l’état-major improvisé à la préfecture – sous l’autorité Pierre Lévy, alias « Fayolle », chef « Action » des FFI du secteur d’Yssingeaux, et de son adjoint Alexandre Cymboliste, ou « Naudet » – demande au cousin de Gabriel Riban, dit « Ric » (membre du service de renseignement de la Résistance), un certain René Gibert (électricien rue Portail-d’Avignon et membre du groupe Lafayette), de mettre à disposition sa voiture radio (une Peugeot 202) munie de deux haut-parleurs.résistants. Ritvas, Becker, Bass et Verilhac devant la voiture radio de Gibert. photo SHD de Vincennes C’est ainsi que les résistants Joseph Bass, alias « André » (qui avait créé une filière de sauvetage vers le plateau du Chambon depuis la Provence dès l’automne 1942 et était alors responsable du maquis « juif » du Lignon qui portait son nom), accompagné d’un déserteur russe de la Légion tatare, Grigori Ritvas dit « Gregor » et deux membres du groupe de Bass (le sergent-chef Elie Verilhac et un étudiant d’origine russe du nom de Smirnoff) prennent place à bord du véhicule et se déplacent autour de la caserne sous les balles ennemies afin de demander (en allemand et en russe) aux assiégés de se rendre. C’est ainsi, qu’après 18 heures de combats, vers 15 heures, une infirmière allemande, Else Peltz, drapeau blanc à la main, sort de la caserne et vient demander des pourparlers qui aboutissent rapidement à la reddition complète de la garnison restée au Puy en présence notamment du capitaine « Fayolle » (représentant le Lieutenant-Colonel « Gévolde ») ; du commandant Pierre Montagnon (membre de l’Organisation de la Résistance armée et chef du Bureau de Sécurité militaire clandestin du Puy) ; du capitaine « André » - Joseph Bass ; des chefs du groupe Lafayette, Pierre Perre et Elie Chabrier ainsi que du colonel Lucien. Au total, 7 officiers et plus de 160 hommes sont faits prisonniers et sont conduits encadrés par les résistants jusqu’à la place du Breuil.Parmi les clichés passés à la postérité, on peut se souvenir de cette image d’un défilé sur le boulevard Saint-Louis, organisé au mois d’août 1944. On distingue notamment les drapeaux américains et britanniques (photo D.R.

La libération du Puy se solde déjà par le décès de Clément Beaud et Gabin Savanier ainsi que Robert Solvignon. D’autres résistants ont-ils trouvé la mort ?

Deux autres Résistants vont mourir durant cette deuxième journée de combats : Henri Chambon, charpentier dans l’entreprise de son beau-frère, Pierre Perre et membre du groupe Lafayette, qui s’apprêtait à pénétrer dans la caserne, ainsi que le Résistant Louis Gamon, un garagiste ponot membre du groupe Georges qui cherchait à renforcer des camarades et qui succombe à ses blessures à l’hôpital Émile-Roux le 19 août à 18 heures.

ce lundi 19 août

L’évènement organisé pour commémorer la libération du Puy débute dès 9 heures, lundi, avec un parcours mémoriel permettant de fleurir les plaques commémoratives de la ville prendra le départ du commissariat de police.Les élus et les autorités civiles et militaires se rendront rue Ronzade, place du Breuil, rue Porte-Aiguière et rue des Mourgues, puis devant la plaque située boulevard Gambetta.La délégation poursuivra boulevard Carnot, rue Duguesclin pour terminer place de la Libération devant la plaque de Louis Gamon. Garagiste de métier, il rejoint la Résistance au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI) en août 1943. L’année suivante, au mois d’août, Louis Gamon rejoint les maquisards, notamment les policiers du commissariat et participe, les armes à la main, aux combats pour libérer la ville. Il est tombé au pré Souchon (aujourd’hui le stade Massot). Transporté à l’hôpital, il décède de la suite à ses blessures.M. Gaillard, dirigeant de la société Téléassistance Sérénité, a pris en charge le financement de la restauration de plaques commémoratives de la ville. La première plaque sur laquelle il est intervenu est celle de Louis Gamon, place de la Libération, dont la mémoire sera honorée lundi par un dépôt de gerbe. De plus, l’ONaCVG a fait appel à l’illustrateur et graphiste, Frédéric Raillot, qui a créé une fresque de 4 mètres de long sur 70 cm de haut afin de représenter la journée de la libération du Puy-en-Velay le 19 août 1944. Elle sera exposée au centre de secours principal.À noter que dimanche 1er septembre, l’Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance va proposer un parcours mémoriel, du Puy-en-Velay à Estivareilles, dont le départ se fera place de la place de la Libération en début de matinée.Nathalie Courtial

Nathalie Courtial

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