Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a précisé qu'il n'y a aucun traitement inéquitable, notamment en comparaison avec le cas d'Azoura Fall. Il a souligné que son chef de parquet est actuellement à Bruxelles et qu'il n'a reçu aucune instruction, ce qui exclut tout caractère politique à ce procès. Il s'agit d'une auto-saisine, déclenchée par les invectives de Moustapha Diakhaté à l'encontre d'un groupe de personnes.
Concernant la première infraction, le parquet a estimé que le prévenu avait franchi le Rubicon en quittant le domaine de l’adversité politique pour sombrer dans l’animosité. Selon Google Traduction, le mot "alkou" signifie "damné", "condamné aux peines de l'enfer", et il est donc péjoratif. Le second délit est lié à l'atteinte à la paix publique.
Les propos de Diakhaté ont provoqué un tumulte sur les réseaux sociaux. Traiter publiquement ses semblables de damnés est une atteinte aux bonnes mœurs, selon le représentant du parquet. Ce dernier a requis une peine d'un an de prison, dont six mois ferme, ainsi qu'une amende de 300 000 FCFA.