Si le cessez-le-feu entré en vigueur tôt ce mercredi 27 novembre au Liban entre Israël et le Hezbollah a été salué par Emmanuel Macron et Joe Biden ces dernières heures, l'accord trouvé entre les deux parties, qui s'affrontent depuis plus d'un an, reste fragile. Avant même que les bombes israéliennes ne cessent de tomber sur la banlieue sud de Beyrouth, le Premier ministre Benjamin Netanyahu prévenait: "Si le Hezbollah se réarme, rompt l'accord, nous l'attaquerons". "La durée du cessez-le-feu dépend de ce qui se passera au Liban", a-t-il martelé, se disant prêt à réagir "fermement" à toute violation de l'accord: "avec l'accord des Américains, nous gardons la liberté totale d'agir au Liban".