« Ce gouvernement n’est pas légitime. C’est la négation de l’expression des électeurs. » Les mots sont directs, parce que la « mobilisation est nécessaire. Elle est interprofessionnelle et intergénérationnelle. Notre rôle c’est d’alerter. Dans la rue, dans les entreprises, dans les administrations… » Et qu’il n’y a pas de temps à perdre, explique Laurence Laybros, co-secrétaire de l’Union départementale de la CGT.
La situation se dégrade...Pour Christian Auzolle, secrétaire de l’USR CGT (retraités), « nous n’apprécions pas les premières annonces du gouvernement de faire des retraités une variable d’ajustement. La moyenne des retraites dans le Cantal est de 900 €. Ce que nous réclamons, c’est une augmentation immédiate de 400 € des pensions. Les retraites ne devraient pas être inférieures au Smic ».
Dans l’Éducation nationale, « la situation se dégrade », explique Eymeric Burnouf, secrétaire départemental FSU. « Il y a une crise de recrutement dans le public. Parce que ce sont des salaires de misère, les personnels, notamment les contractuels, sont exploités. L’école publique est exsangue. Il faut que l’argent public aille aux services publics et pas au secteur privé ».
« Nous réclamons toujours l’abrogation de la réforme des retraites. Il y a eu des luttes, il y a eu des engagements. Nous continuerons à lutter et à nous engager pour l’augmentation des salaires, du point d’indice pour les fonctionnaires et des pensions de retraite. »
Bruno-Serge Leroy
Pratique. Des représentants syndicaux seront reçus par le préfet mardi 1er octobre, à 8 h 30. Le rassemblement est prévu à 10 h 30 devant la préfecture. Un cortège ira jusqu’aux permanences du député Vincent Descœur et du sénateur Stéphane Sautarel, rues Paul-Doumer et Marie-Maurel, puis par la rue des Carmes, il rejoindra la place des Droits-de-l’Homme.
