La Bourboule. « Se retrouver à La Bourboule ». À l’initiative de Nathalie Moutet, épaulée par Jacqueline Desmet, une assemblée d’amis s’est remémoré les souvenirs d’une belle aventure lancée il y a presque 50 ans. Une bonne occasion de « Se retrouver à La Bourboule ».
L’histoire commence en 1975. Paul Constantin, maire de l’époque, et la municipalité, souhaitent créer une troupe de majorettes avec une directrice professeure de danse.
Le Dr Marcel Barjaud, conseiller municipal, contacte son amie, Mary Jo Weldon, qui accepte immédiatement. Ancienne danseuse aux États-Unis, partenaire de Fred Astaire et de Georges Guétary dans des films, elle est aussi créatrice de ballets. Dans son école à La Bourboule, elle enseigne à toute une équipe de jeunes filles à devenir majorettes, puis à savoir danser et chanter dans l’idée de monter des spectacles : le Groupe artistique de La Bourboule « GALB » est né.
Elle s’entoure d’une équipe de bénévoles : Jean-Claude Goigoux, président du GALB ; Jacqueline Desmet pour les costumes, secondée par Jocelyne Chevalier ; Titou Goigoux pour la musique ; Jean-Jacques Chevalier, administrateur du GALB et tous les danseurs, chanteurs et comédiens.
De 1976 à 1988, de nombreux spectacles de danse seront présentés tels L’Auvergne est à Vous , Far West , Cindy Lou et Hourra papa ! , présenté durant cinq ans jusqu’en 1988.
Mary Jo a ensuite pris sa retraite et le GALB a tiré sa révérence.
à Paris
Hourra papa. Des souvenirs, on retiendra la venue à La Bourboule de Georges Guétary qui a décidé de monter le spectacle Hourra papa à Paris, accompagné de deux membres de la troupe, Sabine Corre et Andy Weldon. Des amis de Mary Jo Weldon ont apporté leur aide à cette aventure : Jo Moutet (musique), Jacques Demarny (paroles), Mick Bernard (décors), Fernand Barle (costumes) et Claude Ecker (toiles). Le président Valéry Giscard d’Estaing avait assisté à une représentation dans la capitale.
