Avec la levée du plan blanc, le Centre médico-chirurgical (CMC) de Tronquières, à Aurillac, a décidé d’assouplir les conditions d’accès aux visiteurs. Mais sous restrictions sanitaires.
« Ah oui, il ne faut pas que les visiteurs apportent des objets ou quoi que ce soit dans les chambres… » Cette consigne, c’est Stéphanie Leybros qui la donne. Car si les conditions d’accès au Centre médico-chirurgical (CMC) ont été assouplies pour les visiteurs, la sécurité sanitaire doit toujours être respectée. Et par tous, personnels, patients et visiteurs.
Elles sont trois hygiénistes, Stéphanie Leybros, Claire Morlon et Myriam Chevalier, membres de l’Équipe opérationnelle d’hygiène (EOH). Sandrine Ventre, pharmacienne, est présidente du Comité de lutte contre les infections nosocomiales (Clin), et coordinatrice de la gestion des risques associés aux soins (Cogras).
« Le Clin s’est réuni après la levée du plan blanc, explique Sandrine Ventre. Et nous avons décidé d’alléger les mesures qui étaient très strictes : un visiteur ne pouvait venir qu’une fois par jour et pendant 30 minutes. Désormais, les visiteurs peuvent venir tous les après-midi, de 14 heures à 18 heures, et dans tous les services ». Ou presque, car deux services sont encore soumis à des règles rigoureuses : les unités de soins intensifs et de soins continus, « car les patients dans ces services sont fragiles ».
« Les visiteurs ne peuvent pas apporterdes cadeaux, des objets ou des pâtisseries de l'extérieur. Ils doivent, aussi ,ne rien toucher dans la chambre. Et ne pas oublier de se désinfecter les mains avant d'entrer dans la chambre du patient ».
D’autres services sont également accessibles de nouveau : l’hospitalisation de jour, le plateau technique et la rééducation, et la balnéo. « Mais ils sont limités en nombre de patients, et un nettoyage complet est effectué entre deux séances », insiste Stéphanie Leybros. De même, le service chirurgie a repris, « pour les opérations les plus urgentes ». Mais il n’est encore qu’à, environ, la moitié de ses capacités. « Nous avons toujours des exigences et appliquons toujours des règles strictes d’hygiène, comme le port des protections individuelles », précise Stéphanie Leybros, qui est également infirmière au bloc opératoire.« Les trois hygiénistes sont disponibles en permanence pour répondre aux questions des personnels. Nous sommes mobilisées et présentes pour le respect des règles d’hygiène », précise Myriam Chevalier. A chaque entrée du CMC, des affiches rappellent les gestes barrières, du gel hydroalcoolique est disponible (et obligatoire pour entrer) et même si la désinfection des bâtiments et objets touchés par les visiteurs et personnels a été renforcée, « nous désinfectons en permanence. Les personnels ont toujours un chiffon et du désinfectant à portée de main pour nettoyer une poigne ou les boutons de l’ascenseur », affirme Stéphanie Leybros. Elle et ses consœurs sont d’ailleurs satisfaites de la mobilisation de leurs collègues dans cette “chasse” quotidienne au virus.
Bruno-Serge Leroy
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