Le tribunal de commerce d'Aurillac a examiné ce jeudi 9 juillet les deux offres de reprise pour relancer l'entreprise Chavinier, spécialisée dans les réseaux électriques.
Le courant ne passe plus depuis un certain temps déjà pour l’entreprise aurillacoise Chavinier, spécialisée dans les réseaux électriques. Placée en procédure de sauvegarde en octobre 2019, elle a été déclarée en redressement judiciaire le 17 mars par le tribunal de commerce d’Aurillac. Sa dépendance à un important donneur d’ordres l’a engluée dans des difficultés économiques qui s’apparentent à des sables mouvants.
Quatorze candidats se seraient positionnés au chevet de cette entreprise reconnue pour son savoir-faire mais après un écrémage naturel, deux dossiers de reprise ont été déposés à la date limite de remise des offres. Ces deux plans ont été examinés ce jeudi 9 juillet par le tribunal de commerce.D’un côté, une Scop constituée par une trentaine de salariés de Chavinier. De l’autre, une holding parisienne qui détient quatre filiales dans le secteur de l’électricité, pèse 40 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel et emploie trois cents salariés. Le tribunal de commerce a mis en délibéré sa décision. Le repreneur sera connu le 28 juillet.
Pierre Raynaud