Dans la nuit de mardi 3 à mercredi 4 décembre, un deuxième groupe rebelle combattant la junte birmane s'est dit ouvert à des discussions de paix sous l'égide de Pékin pour mettre un terme aux affrontements qui ont éclaté l'an dernier près de la frontière chinoise. L'Alliance démocratique nationale du Myanmar, qui compte près de 8 000 combattants, lutte depuis des années pour l'autonomie de la minorité sinisante Kokang, dans le nord de l'État Shan.