C’est ce que voulait le Qatar en s’accaparant du Paris Saint-Germain il y a un peu plus de 13 ans. Faire du club de la capitale française une marque. Un produit dont on parle quasiment chaque jour. Même sans compétition. Alors que la Ligue 1 a appuyé sur pause durant la fenêtre internationale de novembre, le produit qatari a encore fait l’actualité cette semaine.
Au-delà du nouvel épisode du conflit financier presqu’entretenu avec son ancien joueur Kylian Mbappé, aujourd’hui avec le maillot du Real Madrid, Nasser Al-Khelaïfi s’est encore exprimé sur le Parc des Princes. « J’aime beaucoup le Parc, tout le monde l’aime. Si j’écoute mon cœur, on ne part pas, a confié le président du PSG, jeudi soir sur RMC. Mais la ville ne nous laisse pas le choix. »
Le dirigeant qatari semble confirmer une véritable volonté après avoir exprimé, en février dernier, une forme de colère face à Anne Hidalgo. La maire PS de Paris avait réaffirmé ne pas vouloir vendre le Parc des Princes, devenu patrimoine de la ville.
« Nous avons besoin d’un stade prêt dans 3-4 ans. On n’a pas de temps à perdre, sinon on est derrière d’autres clubs en Europe, a expliqué Nasser Al-Khelaïfi. On a besoin de construire au plus vite. » L’enceinte de la Porte de Saint-Cloud affiche une capacité de 48 000 places. Le PSG envisagerait de bâtir un stade pouvant recevoir 70 000 places.
Une partie des supporters parisiens ne devrait pas accueillir tout cela avec le sourire. L’équipe joue au « Parc » depuis 1974. Quitter ce lieu sonnerait comme un abandon d’une part majeur de l’ADN du club.