Trois cents milliards de dollars par an, dans dix ans: les pays développés se sont engagés dimanche à Bakou à financer davantage les pays pauvres menacés par le changement climatique, au terme d'une chaotique conférence de l'ONU en Azerbaïdjan dont le monde en développement repart déçu.
Le financement promis pour 2035 "est trop faible, trop tardif et trop ambigu", a regretté le Kényan Ali Mohamed, parlant au nom du groupe africain.
Son homologue du Malawi, représentant les 45 pays les plus pauvres de la planète, Evans Njewa, a dénoncé un accord "pas ambitieux".