« En vertu de la nouvelle politique, les athlètes qui sont assignées au sexe féminin à la naissance sont éligibles pour participer au LPGA Tour, à l’Epson Tour, au Ladies European Tour et à toutes les autres compétitions d’élite de la LPGA. Les joueurs assignés au sexe masculin à la naissance et qui ont traversé la puberté masculine ne sont pas éligibles pour participer aux événements susmentionnés », précise l’instance dirigeante du LPGA. Le LPGA estime que « les effets d’une puberté mâle confèrent un avantage compétitif en golf sur les autres joueuses ». L’instance laisse tout de même une porte ouverte si la joueuse n’a pas tiré de sa transition un « bénéfice continu pour la performance ». Une joueuse ayant fait sa transition qui voudrait participer à une compétition devra convaincre un « directeur médical » et un « panel d’experts » qu’elle n’a pas vécu de puberté masculine au-delà d’un certain degré et qu’elle a maintenu depuis sa transition un taux de testostérone inférieur à 2,5 nanomole par litre.